Blackface de Gérard Darmon : aveu et re-Maure

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Un jour avant le centenaire du kimbanguisme, une polémique remua l’internet francophone : l’acteur « Juif Séfarade » Gérard Darmon avait posté une photo de lui grimé en noir sur Instagram. Évidemment s’en suivit une levée de bouclier de la part des Noirs de France. S’imaginant curieusement que des lamentations pouvaient éradiquer le racisme systémique, on les vit, sur les réseaux sociaux et même jusqu’à la télé, se rebiffer contre ce qu’ils dénonçaient comme une énième démonstration de la négrophobie française (mais, curieusement, rien ne fut dit sur la négrophobie juive…)

Les esprits étant aujourd’hui apaisés, nous aimerions rediriger l’attention vers un point crucial : si l’acteur  Gérard Darmon s’était ainsi maquillé, c’était pour interpréter au théâtre Othello, protagoniste de la pièce éponyme  Othello, le Maure de Venise de William Shakespeare.

Laurence Fishburne dans le rôle d’Othello en 1995 CR.

Or, comme nous l’avons souligné plus haut, Gérard Darmon est un « Juif Séfarade ». Donc, son phénotype est celui que la plupart des gens associent aux Magrébins. Pourtant, il lui parut nécessaire de se noircir la peau pour le rôle ; admettant ainsi qu’historiquement le Maure ne lui ressemblait pas, mais était de type négroïde.

L’Antiquaire Maure, peinture de Jean Discart

Puisque de nos jours Satan se dévoile malgré lui, il faut que chacun d’entre nous anticipe et s’arme de science jusqu’aux dents à la manière de Cheihk Anta Diop.

Pour comprendre les tenants et aboutissants…

C’est pourquoi nous rappelons que le livre Origine négro-africaine des Arabes est disponible pour tous, aussi bien en format papier qu’en format numérique.

Mūsā Lusala Shabazz, Madrasa Shabazziya

[Invité] Meghan Markle fut-elle vraiment victime du racisme de la famille royale britannique?

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1. Je respecte la souffrance de cette femme, en revanche je condamne fermement son état d’esprit de femme fragile ou plutôt fragilisée par l’idéologie féministe.
2. Ce que je veux dire c’est que l’intégration d’une roturière dans une famille royale au-delà est toujours difficile. Prenons seulement pour exemple les cas emblématique des Impératrices Masako et Michiko du Japon. Les deux femmes ont fait des dépressions surtout pour l’actuelle Impératrice Masako qui n’a pas réussi à donner un héritier à la couronne de Chrysanthèmes.
3. Ce n’est pas dans ce deux cas une affaire de racisme, vu qu’ils sont tous de la même race dans ce cas précis. Mais une question de statut social. L’impératrice Émérite Michiko était certes roturière avant d’épouser le Prince-Héritier Akihito, mais elle appartenait à une des plus riches familles du Japon mais malgré cela les pressions étaient énormes contre elle avec des menace de mort même.
4. En revanche, l’on se rappelle que sous l’Angleterre victorienne où le racisme battait son plein une jeune Omooba (Princesse) Egbado (clan Yoruba), Lady Sarah Forbes Bonnetta, capturée puis ramenée à la cour de la Reine Victoria avait impressionné et illuminé tout ce beau monde. Au point que la Reine Victoria en fisse sa filleule, privilège réservé aux seuls membres de la famille royale.

5. Et Lady Sarah Forbes n’avait pas un parent ou un ascendant blanc dans arbre généalogique et pourtant sous l’ère victorienne elle a su imposer sa supériorité naturelle.
6. Tout ça pour dire que forcément d’intégrer dans la classe sociale la plus élevée demande des efforts énormes, un stoïcisme à tout épreuve et bien sûr le sens du sacrifice. C’est tout le sens étymologique du mit aristocratie, le « régime des meilleurs ». Peut-on être meilleur sans effort? Sans souffrance ? Sans sacrifice ?
7. Je pense qu’elle était sincère dans son interview mais je constate également qu’elle a échoué à comprendre son rôle dans cette famille comme avant elle Lady Diana Spencer, mère des Princes William et Harry. Pourtant elle a été faite Princesse Henry, Duchesse de Sussex, Comtesse de Dumbarton et Baronne Kilkeel et porte le prédicat d’Altesse Royale. Mais comme elle est dans un état d’esprit d’égalitarisme, elle voulait certainement le même traitement que que la Duchesse de Cambridge. Mais c’est impossible, Kate Middleton est l’épouse du futur Roi du Royaume-Uni, alors que Meghan Markle est l’épouse d’un cadet qui arrive 6ème dans l’ordre de succession à la couronne britannique.
8. Même la Duchesse de Cornouaille, Camilla Shand, épouse du Prince de Galles a eu toutes les peines du monde à se faire reconnaître car étant une femme divorcée. On se rappelle que le Roi Édouard VIII avait dû abdiquer pour épouser sa femme américaine Wallis Simpson. Son frère cadet Albert d’York, qui prit le nom de règne Georges VI une fois sur le trône, le créa Duc de Winstor mais son épouse bien que Duchesse de Windsor ne reçut pas le prédicat d’Altesse Royale.
9. La Duchesse de Sussex semble regretter que contrairement aux enfants du Duc de Cambridge son fils Archie Mountbatten-Windsor n’ait pas reçu à la qualité de Prince du Royaume-Uni et d’Irlande du Nord. Mais les Lettres patentes de 1917 du Roi Georges V disposent que seuls les fils et les petits-fils ainsi que le fils aîné du fils aîné du Prince de Galles ont seuls droit à cette qualité à la naissance. William et Harry en tant que petit-fils de la souveraine sont Prince du Royaume-Uni et d’Irlande du Nord à la Naissance. Et Georges le fils de William de Cambridge est lui aussi Prince du Royaume-Uni et d’Irlande du Nord à la naissance car il est le fils aîné du fils aîné du Prince de Galles. Et si les petites sœurs du Prince Georges sont faites Princesses du Royaume-Uni et d’Irlande du Nord c’est entre autres raisons parce que que la Reine Élisabeth II ne voulaient pas qu’il y ait une disparité entre les enfants du Duc de Cambridge par souci de cohérence.

10. Et il est bon de rappeler qu’à la mort de la Reine quand le Prince de Galles montera sur le trône, mécaniquement en vertu des Lettres patentes de 1917, Archie Mountbatten-Windsor sera créé Prince du Royaume-Uni et d’Irlande du Nord en sa qualité de petit-fils du Roi et il recevra avec ça le prédicat d’Altesse Royale. Sauf si le nouveau Roi émet une nouvelle lettre patente pour modification les dispositions d’octroi et de transmission de la qualité de prince. Mais à l’heure actuelle la reine n’a rien fait de telle pour écarter Archie Mountbatten-Windsor de la qualité de Prince du Royaume-Uni et d’Irlande du Nord vu qu’il n’y tout simplement droit pour l’instant. La dernière fois qu’elle a modifié quelques disposition des lettres patentes de 1917 c’était en 1957 soit 5 ans après son couronnement pour permettre à son époux Phillip d’Édimbourg de devenir Prince du Royaume-Uni et d’Irlande du Nord.
11. Pour la remarque sur la couleur de peau d’Archie Mountbatten-Windsor avant sa venue au monde, je pense que l’expérience de Sir Kenneth Olisa, le premier Lord-Lieutenant noir du Grand Londres, est intéressante étant lui-même marié à une femme blanche et connaissant très bien les membres de la famille royale britannique. Il le raconte dans une tribune publiée le Daily Mail du 10 Mars 2021 où on apprend qu’avant la naissance de sa fille, sa belle-mère s’est également demandée comment serait la couleur de sa future petite-fille. Ils en auraient discuté et aussitôt après la future grand-mère serait allée choisir des couleurs de laine pour tricoter des vêtements qui conviendraient mieux à la teinte du future bébé.
12. Donc je ne mets pas en doute sa perception des choses mais juste que je comprends qu’elle n’était pas calibrée pour s’intégrer à la famille royale britannique car elle s’attendait que ces gens s’adaptent à elle alors que cela devrait être l’inverse mais si de son côté elle pourrait créer des inflexions dans les coutumes de la « Firme ».

Stratégiquement la « Firme » n’avait aucun intérêt à la rejeter car l’intégrer c’est justement montrer que les choses changent alors que non, rien ne change. Comme on dit : changer pour ne rien changer.

Si elle avait été l’épouse du Duc de Cambridge, ce serait différent. Mais là elle est la femme du 6ème dans l’ordre de succession. Il n’y a aucun risque, son mari est trop loin pour arriver au pouvoir mais suffisamment proche pour servir de vitrine à la Firme.

C’est le même cas par exemple dans la Principauté du Liechtenstein. La Princesse Angela du Liechtenstein, épouse afro-panaméenne du Prince Maximilien de Liechtenstein, a très bien était accueillie dans cette Principauté hyper-conservatrice nichée au cœur de l’Autriche. Ils ont eu un fils, le Prince Alfons du Liechtenstein, et cela ne pose aucun problème. Car tactiquement c’est une bonne opération de com qui ne coûte rien. Bien que dans l’ordre de succession le Prince Alfons ne sera jamais Prince-Souverain du Liechtenstein mais sa présence dans la famille princière est un gros coup de publicité.

Sa Majesté Magistrale et Excellence Royale Tahéruka Ier, Nésut d’Almandya-Zaria Wa Shabazz, Sékhem-Bawantua d’Alkébu-lan et Abzu

Fard Muhammad et l’apparence des Arabes

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Avant de poursuivre nos propos sur Cheikh Anta Diop et les Arabes, nous publions un bref aparté concernant Sayyid Fard Muhammad dont la naissance est célébrée aujourd’hui.
Il indiquait que son apparence extérieure, son phénotype pour employer un terme scientifique, était dû au fait que sa mère était une musulmane blanche venue du Caucase ; en revanche, son père était bel et bien noir charbon.
Ce qui est encore plus intéressant, c’est qu’il expliquait que son père, noir comme la suie, était un pur arabe du clan Hachémite, de la tribu de Quraych. C’est-à-dire, la même tribu et le même clan que le prophète Muhammad Ibn Abdullah. Pour se faire une idée, c’est aussi le clan de la famille royale de Jordanie.

Ainsi, lorsqu’il provoqua le véritable tsunami dans la conscience noire qu’est jusqu’aujourd’hui la Nation of Islam, Sayyid Fard Muhammad posa directement comme base que les Arabes les plus nobles sont Noirs. Pas simplement basanés, non ; il alla jusqu’à parler de noir de jais pour la tribu la plus noble (qui est aussi la tribu du prophète Muhammad Ibn Abdullah).
Nous enseignant par là que les véritables Arabes, jusqu’à sa naissance (c’est-à-dire jusqu’à la fin du XIXe siècle du calendrier romain), étaient encore des Noirs. Donc que penser que les Arabes n’étaient noirs uniquement durant la haute antiquité est une lecture historique erronnée. Et nous faisant comprendre ensuite que la raison de l’apparition du teint clair et du phénotype différent dans les familles chérifiennes (c’est-à-dire les familles descendantes du prophète Muhammad), ne vient que de mariages contractés avec des Blanches caucasiennes.

Mūsā Lusala Shabazz, Madrasa Shabazziya

L’héritage de Cheikh Anta Diop et la vérité sur les Arabes (partie 1)

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En tant que Représentant de l’École Magistrale Shabazziya pour la Juridiction Europe, c’est nous qui avions reçu de la main du Pr. Grégoire Biyogo le prix International Imhotep du meilleur centre de recherche décerné lors du 1er Salon du Livre Panafricain le 5 mai 2013 (calendrier romain) pour le travail inaugural du Maître Tahéruka Shabazz sur l’Origine Négro-Africaine des Arabes.

En effet ce dernier avait délivré à l’Université Per Ankh de la Renaissance une série de cours scientifiques, rigoureusement documentés, poussés, fouillés et à haute valeur académique sur la réalité anthropologique des populations dites « sémites » et des arabes en particulier, de la plus haute Antiquité jusqu’à l’époque du prophète Muhammad ibn Abdullah ainsi que sur le paradigme de l’Afrabie.

Un rectificationnisme preuve à l’appui du même ordre que lorsque feu Cheikh Anta Diop éclaira le monde sur l’ethnicité réelle des Kémites.

Ce sont donc ces cours que nous avions compilé dans un ouvrage intitulé Origine Négro-Africaine des Arabes. Ouvrage que nous rééditons désormais en format Kindle.

Si la sortie est programmée pour le 13 décembre (cr), il est d’ores et déjà possible de le précommander en cliquant ici.

Mūsā Lusala Shabazz, Madrasa Shabazziya

Changement d’appellation

Depuis peu, nous n’utilisons plus Ani’oto Shabazz, notre nom de baptême.

Désormais nous signerons nos travaux : Mūsā Lusala Shabazz.

Mūsā (prononcé « moussa »), que les francophones déforment en « Moïse« , est un nom kémite, d’une racine atoumologique signifiant engendré et renvoie donc aux idées de naissance et de génération. Il fut porté par l’un des plus célèbres prophètes de l’Histoire, le netjeru, le Législateur par excellence, celui qui apporta la Torah/Loi, le Civilisateur, le dompteur de serpents, celui qui parlait directement avec Dieu, celui qui délivra le peuple de l’oppression.

Un autre Mūsā célèbre fut Mūsā Ier, le dixième Mansa (empereur) de l’Empire du Mali. On ne présentera plus celui qui est considéré comme l’homme le plus riche de l’Histoire, un modèle de souverain mauresque dans son traitement de la politique étrangère, de la religion, de l’éducation, de l’économie…

Ensuite Lusala, qui nous a jadis été donné par notre mère, est le nom de notre grand-père ; donc un rappel de notre appartenance à une famille de notables bakongo. Pour l’anecdote « Lusala » signifie à la fois « plume » et « œuvrez ».

Quant au nom de notre Grande Maison Ur-Askiale, il s’agit de Nlaza-Né-Voké Shabazz, rappelant une nouvelle fois nos origines dans la noblesse Kongo.

Ainsi notre titulature complète est aujourd’hui :

Sa Grandeur Sérénissime et Noble-Distingué pro corpore regni Mūsā Lusala Shabazz, Askia-Ur Nésut de la Grande Maison de Nlaza-Né-Voké Shabazz, Askia de Nlaza-Né-Voké Shabazz, Syab de Khemenu, Mokonzi de Fort-Méroé, Ur-Néby de l’Ordre National du Mérite Zariate-Shabazz, Makhdum-Nésut du Nésutat Almandya Zaria wa Shabazz, Fer-de-lance de la Shabazziya, Déndé-Fari de la Région Morabutin dans le Sékhémat d’Alkébulan-et-Abzu de l’Empire Maure-Amexem.

Dieu est-il responsable de notre mauvaise santé et des décès ? Opinion de Marcus Garvey

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garvey, gastrosophie, santé, théodicée

Nous vous traduisons ici une communication du Très Honorable Marcus Mosiah Garvey délivrée le 15 Janvier 1928 [calendrier romain] à KINGSTON :

Ce que Dieu signifie pour nous
Méconnaissance de Dieu

Diables malfaisants, vous voulez faire de Dieu un meurtrier. (Rires). Faire de Dieu un meurtrier. Avez-vous conscience de ce que vous faites ? Si Dieu rend les hommes malades, alors Il est un mauvais Dieu pour faire vivre les hommes dans la misère et mourir dans la misère. Nègres, votre concept de Dieu est mauvais.

Retracez les causes des maladies et morts prématurées et vous trouverez que Dieu n’a rien à y voir. Ils ont amené les pathologies en violant les lois de la Nature établies par Dieu. Certains d’entre vous sont si ignorants que vous donnez au médecin 5 ou 10 dollars pour aller mieux ; or tout ce qui ne va pas chez vous est que vous avez été si insensé que vous avez vécu 10 ou 20 ans sans prendre d’huile de ricin ou de sels [minéraux]. (Rires). Pas étonnant que votre système soit comme une machine encrassée. Pourquoi ? Si le chauffeur fait des va-et-vient avec sa voiture mais ne fait pas de révision et de nettoyage une fois par semaine, l’ensemble sera enrayé bien avant le temps d’usure prévu. Comme le chauffeur doit nettoyer et entretenir sa voiture, ou comme un ingénieur qui dirige le bateau à travers les hautes mers doit vérifier le niveau d’huile et l’état de son moteur, ainsi dans la Nature Dieu vous a donné l’intelligence de savoir qu’il vous faut prendre soin de votre système et le nettoyer.

Vous devez en prendre soin au moins une fois par mois. Les nègres ne prennent aucun remède pendant dix ans et s’attendent à se porter bien, puis lorsqu’ils tombent malade disent « l’esprit de Dieu m’a laissé ». (Rires). Quel esprit ne vous laisserait pas ? (Rires). Bande de bons-à-rien ignorants. C’est une des choses que nous devrions savoir : au lieu de payer 20 dollars un médecin pour qu’il vous donne des médicaments, allez et dépensez pour de l’huile en pharmacie et nettoyez-vous.

Parce que lorsque le médecin écrit son ordonnance dans un langage que vous ne pouvez pas comprendre, il ne vous prescrit que de la térébenthine diluée que vous auriez pu acheter pour un centime et demi.

Le Khalife Louis Farrakhan, autorité religieuse incontestée

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Abuna sheikh, farrakhan, Imam, Khalifat, khirqa, médine, mishla, Nation of Islam, Qaridiyya, Soufisme, Sunnisme, Ummah

Du 3 au 6 juillet 1997 [calendrier romain], était organisé à la MCCORMICK PLACE de CHICAGO une conférence islamique de quatre jours rassemblant environ 4000 musulmans du monde entier autour du thème : « L’Islam au XXIe siècle ».

Le dernier jour fut particulièrement riche avec des interventions à portée historique ; notamment celle du Guide libyen Muʿammar al-Qadhdhāfī (en visioconférence). Nous ne nous attarderons pas sur tout ce qui s’est déroulé donc nous vous fournissons ici la vidéo :

Mais seul le discours suivant retiendra notre attention cette fois-ci :

As Salaam Aleikum

Frères et soeurs,
Au nom du monde Islamique, Nous avons le grand Cheikh de Chypre Muhammad Subhi Bello, Le grand Cheikh d’Egypte et le vice-président de L’université d’Al-Azhar Cheikh Abu al-Aza’im, et le grand Cheikh du Yemen Cheikh Abu Ghazaleh, et nos Cheikh du Ghana et du Nigéria Dr Abdul Razak Tahir et notre Cheikh Yusuf ShikLi, qui veulent montrer leur appréciation pour les qualités de leader de notre frère L’Honorable Ministre Louis Farrakhan en le reconnaissant en tant qu’Imam du monde Islamique,

Takbiiirrrr!! Allahh U Akbar!!
Takbiiirrrr!! Allahh U Akbar!!
Takbiiirrrr!! Allahh U Akbar!!
Subhan-Allah!!
Wa Alhamdulillah!!!
Wa Allah Ilaha Illa Llah
Allah U Akbar!!
Allah U Akbar!!
Walli lla Il Ham

Au Nom D’Allah (SWT –> Subhana Wa Ta’ala) le très Clément le très Miséricordieux, bénis soyez vous et bénie soit cette conférence.
En symbole des qualités de Leader et de la connaissance/du Savoir du Coran, nous signifions et symbolisons qu’en mettant ce chapeau sur la tête de notre Leader, frère Louis Farrakhan, parce que les savants et les instruits du peuple sont les héritiers des prophètes d’Allah (SWT), et signifions que nous avons mis cela sur sa tête pour montrer notre appréciation et pour montrer qu’il est instruit et dirigera la Nation islamique Inschallah (S’il plaît à Dieu) avec son inspiration.

Takbiiirrrr!! Allahh U Akbar!!
Takbiiirrrr!! Allahh U Akbar!!
Allah U Akbar!!
Allah U Akbar!!
Walli lla Il Ham

Sheikh Sobhi Billo, Grand Imam de CHYPRE plaça un turban blanc sur la tête du Khalife de la Nation of Islam (NOI), Louis Farrakhan, en le reconnaissant comme Imam.

Un grand moment d’émotion sous les applaudissements extatiques des personnes présentes.

https://m.youtube.com/watch?v=AMr5ZXqX_9E

Pourtant le plus intéressant n’eut pas lieu ce jour là mais six mois plus tard durant un voyage à MÉDINE du Khalife de la NOI. À cette occasion il rencontra la plus grande figure spirituelle du monde musulman, le sheikh des sheikhs, l’Abuna Sheikh Muhammad Ahmed Al-Mahi. Ce dernier, alors âgé de bien plus de cent ans, reçu l’Imam Farrakhan dans ses quartiers privés alors qu’habituellement ses visiteurs doivent attendre qu’il en sorte.

La seule photo que l’Abuna sheikh ait accepté de prendre avec un visiteur à MÉDINE

Lors de leur entretien, le descendant du prophète Muhammad révéla qu’il avait l’habitude de prier pour Farrakhan au moins 500 fois par jour alors qu’ils n’avaient jamais eu le moindre contact auparavant. Puis contre toute attente (et contre l’avis d’un de ses fils) il remis au Khalife le bâton muhammadien et le manteau appelé Mishla. Ces deux objets qui n’avaient jamais quitté MÉDINE représentaient son autorité spirituelle.

Le khalife Farrakhan portant la Mishla de la tariqa complète, durant le Saviours’ Day 2019

Donc non seulement le Khalife Louis Farrakhan est bel et bien reconnu comme Imam par la Ummah, mais l’Autorité de MÉDINE fit de lui son successeur légitime et le dépositaire de la tariqa kamila (la tariqa complète/parfaite), la Voie la plus élevée.

Ani’oto Shabazz, Madrasa Shabazziya

Aperçu des liens entre la NOI et l’islam sunnite

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Cette année, l’Honorable Khalife Louis Farrakhan fut invité par Le Gardien des Deux Saintes Mosquées, le Malik (roi) Salmān d’ARABIE SAOUDITE, à se rendre à MÉDINE et à LA MECQUE pour les dix derniers jours de ce qui est reconnu mondialement par les musulmans comme le mois sacré du ramadan.

Une délégation de fidèles de la Nation of Islam (NOI) l’a accompagné pour cette ‘umra (petit pèlerinage), selon les ʾaḥādīṯ expliquant qu’une ‘umra effectuée pendant le ramadan amène autant de bénédictions que le ḥajj (grand pélerinage).

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=426048808246365&id=1757298181229368

Ce fut donc en direct de la Sainte Ville de naissance du Mahdi Fard Muhammad que le Khalife Farrakhan lança sa Ramadan Prayer Line, conférence téléphonique de prière organisée par la NOI pour la fête de la Korité (Eïd el-Fitr) à laquelle participe chaque année différents orateurs des multiples communautés islamiques et écoutée par des musulmans du monde entier.

https://m.youtube.com/watch?v=N50QY3aXI-g

Ce voyage permit de rappeler l’amour réciproque entre le Khalife et le reste de la Ummah (c’est-à-dire la communauté musulmane mondiale) ; battant en brèche les racontars selon lesquels les membres de la NOI ne seraient pas vus comme « de vrais musulmans ».

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10214530099830543&id=1362077379&_rdr

Malgré tout, la race de vipère fera des contorsions pour persévérer dans la diffamation. C’est pourquoi dans le prochain billet nous reviendrons sur la reconnaissance de la légitimité du Khalife à travers le monde.

Ani’oto Shabazz, Madrasa Shabazziya

Aperçu des liens entre les églises kimbanguiste et copte

Il y a 6 ans, lorsque nous invitions les jeunes kimbanguistes de la paroisse de SAINT-DENIS (FRANCE) à assister à une conférence de l’ Église Copte Orthodoxe, de nombreuses personnes ne surent pas où nous voulions en venir. Pourtant en page 228 de son livre L’Histoire du Kimbanguisme, Son Éminence Diangienda Kuntima évoquait le lien entre les deux églises :

En Égypte, l’Église kimbanguiste ne manquait pas d’amis. Des liens étroits existaient déjà entre l’Église kimbanguiste et l’Église orthodoxe copte. Liens qui s’étaient matérialisés par la présence de deux professeurs coptes, jusqu’en 1979, à la Faculté de théologie kimbanguiste à Kinshasa. […]
Parmi les points de similitude entre les Kimbanguistes et les Orthodoxes coptes, il convient d’en relever quelques-uns.
Les deux Églises sont africaines et ont été créées par des Africains sans le concours de missionnaires étrangers. Marc, l’apôtre du Christ, est le fondateur de l’Église copte et Simon Kimbangu est le père spirituel des Kimbanguistes.
[…] Les deux Églises ont fait face à une longue période de répression. Ce sont des Églises de martyrs.
Sur le plan théologique, l’identité est encore plus frappante. Les deux Églises appliquent un code moral strict reposant sur les dix commandements. […]

En note de bas de page il ajoutait :

Il est un fait curieux de constater, à l’analyse, que la théologie kimbanguiste – lire l’« Essence de la Théologie kimbanguiste » publié en 1977 – est plus proche de la théologie orthodoxe copte qu’elle ne l’est de la théologie protestante baptiste […]

Il reste encore beaucoup à dire à ce propos mais il nous semblait important de commencer par rappeler les paroles du Mvuala sur le sujet.

Ani’oto Shabazz, Madrasa Shabazziya

Haïti, la propagande de « la première République Noire »

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Il n’est pas rare de lire ou d’entendre que le 1er janvier 1804 (calendrier romain) « Haïti devint la première république noire du monde ». Pourtant la déclaration d’indépendance de l’île ne fait nullement mention d’une quelconque république. La seule indication quant au gouvernement est la proclamation de Jean-Jacques Dessalines comme Gouverneur général à vie. Ce dernier deviendra ensuite l’Empereur Jacques Ier, ce qui sera confirmé par la première Constitution en 1805 CR.

Manifestement cette propagande de « première république noire » sert à minimiser voire faire oublier le premier Empire d’Haïti. Elle cherche à enfermer notre peuple dans l’aliénation en l’amenant à se glorifier du système politique de son ennemi (la république) alors que les Libérateurs de l’île sont restés dans la Tradition avec le seul régime efficace, adopté par nos Ancêtres depuis la nuit des temps : la monarchie.

C’était d’autant plus naturel d’opter pour ce type de gouvernance que dès les premiers temps de l’insurrection contre les Oppresseurs, les Noirs de l’île avaient à leur tête un roi.

En effet, en 1791 CR, Jean-François fut « institué général des nègres »[1] ; puis lui et sa femme Charlotte furent couronnés « roi et reine des Africains et chefs de la révolte »[2] (c’est pourquoi il abandonna « Papillon » le nom de son ancien propriétaire ainsi que le surnom « Pètekou » pour ne plus signer que « Jean-François Roi »[3]). Le roi Jean-François mis à profit son expérience de 4 années de marronnage[4] pour rassembler le peuple au-delà des clivages marrons/non-marrons, noirs/mulâtres etc. Bien qu’on puisse trouver à redire sur sa diplomatie, il est indéniable qu’il organisa les troupes avec efficacité, les mena avec brio et systématisa au sein de l’armée l’usage de l’écriture. Il fut secondé dans cette lourde tâche par son Vice-Roi Biassou (qui était auparavant le roi du clan auquel appartenait le célèbre Boukman)[5].

Donc la révolte fut d’abord menée par un roi. Et une fois l’indépendance acquise, l’Empire fut proclamé. La monarchie est l’identité première d’Haïti, son ADN comme pour tout peuple Noir. Pourquoi nous rabâche-t-on alors cette histoire de république si ce n’est pour déconnecter les Noirs de leur Nature et de leurs Ancêtres pour les inféoder au système de valeur Occidental ? Surtout qu’au moment où la ripou-blique sera effectivement mise en place par Pétion cela plongera l’île dans l’enfer de la dette et de la misère économique…

Ani’oto Shabazz, Madrasa Shabazziya

[1] Verneuil Gros. Isle de St.-Domingue, province du nord…: Précis historique. Paris, 1793. p. 17

[2] François-Alexandre Beau. La Révolution de Saint-Domingue, contenant tout ce qui s’est passé dans la colonie française depuis le commencement de la Révolution jusqu’au départ de l’auteur pour la France, le 8 septembre 1792 (cité par Salnave, 2017).

[3] Idem.

[4] Il s’est enfui de la plantation Papillon pour marronner en 1787 RC.

[5] France Convention nationale. Débats entre les accusateurs et les accusés, dans l’affaire des Colonies, imprimés en exécution de la loi du 4 pluviose. Tome 1. Paris, 1795. p. 367.